C’est une expertise aérienne par drone au-dessus de la France et de son patrimoine dans laquelle nous embarque cet article, au-dessus du Parlement européen à Strasbourg, du château des Allymes dans l’Ain, de la cathédrale gothique de Vienne et du grand hangar des Ateliers des Capucins à Brest.
Publié par la revue Qualité Construction, le point est fait sur le drone, un outil aux débuts prometteurs, tant pour la communication que pour l’expertise.
Inspections d’ouvrages, thermographie des bâtiments, orthophotographie et modélisations 3D par la photogrammétrie, sont autant d’activités évoquées, expliquées et illustrées de cas concrets et de témoignages. Parmi eux, celui de StudioFly technologie, entreprise basée à Lyon en Rhône-Alpes.
A chaque expert son drone ?
Comment effectuer la maintenance du bâtiment du Parlement européen à Strasbourg, conçu avec des élévations inaccessibles ? Comment estimer précisément les impacts de grêle sur 70000m2 de toitures, un sinistre non mesurable à hauteur d’homme ? Force est de constater que le drone est une solution indispensable ! Qui plus est, la haute définition de la caméra embarquée permet de zoomer sur les désordres détectés. C’est d’ailleurs le quadcopter de StudioFly technologie, homologué pour voler en agglomération, qui réalise ces deux missions.
Dans ces deux dernier cas, seul un drone a la capacité de livrer un constat rapide et précis : L’inspection du parlement européen a permis de déceler des points de corrosion de connecteurs métalliques. Et dans le cas du sinistre de grêle, le drone de la société a permis d’estimer précisément l’impact sur la couverture.
La thermographie des bâtiments, l’orthophotographie et la photogrammétrie…
Au sujet de la thermographie aérienne, Philippe Gourdain, gérant fondateur de StudioFly Technologie, explique l’importance capitale de travailler en collaboration avec des analystes experts dans l’interprétation des thermogrammes. Pour lui, « la thermographie aérienne par drone est de la microscopie comparée à celle réalisé par avion. Le drone donne à la fois une meilleure précision et une inspection des façades en plus de celle des toitures. »
En plus de la thermographie aérienne, l’article aborde deux autres solutions offertes par l’image aérienne : l’orthophotographie et la photogrammétrie.
La première expertise offre le détail et la richesse d’une photographie aérienne combinée à la précision d’une carte. L’orthophotographie est géoréférencée, de cette manière on peut y inclure de l’information géographique en plus de faire ressortir la topographie du terrain.
La photogrammétrie, quant à elle, est une technique de photographie qui utilise désormais les immenses capacités du calcul informatique pour combiner les nombreuses photos numériques prises par le drone tournant autour au-dessus de la zone cible. Elle permet la modélisation en 3D d’un sujet et d’extraire des données volumes. L’article a choisi d’illustrer ce volet par une mission réalisée par StudioFly Technologie : la modélisation du château des Allymes (Ain).
Outre les solutions offertes par le drone, l’article évoque de manière succincte la réglementation en vigueur, relative aux arrêtés du 11 avril 2012 et les différents scénarios opérationnels autorisés avec les drones.
Un article classé dans la catégorie PRESCRIPTION, intitulé LE DRONE : OBJET VOLANT POUR IDENTIFIER.
A découvrir plus en détail.